Le karaté d'okinawa

Confiance en soi, force et paix intérieure.

Il s’agit du Karaté antique tel qu’il était pratiqué à son origine, c’est-à-dire plus proche de ses racines chinoises que la plupart des styles modernes. C’est un art martial ancestral traditionnel qui est resté intact au fil du temps en insistant énormément sur la souplesse et la fluidité et en centrant ses méthodes d’entraînements sur la pratique et la compréhension de nombreux katas.
Le Karaté d’Okinawa (Tôde) est une tradition humaniste qui se tient totalement en dehors du développement du sport de compétition et de la notion de sport de masse en recherchant plutôt l’épanouissement physique, psychique et philosophique du pratiquant. Il fait passer en quelque sorte « tout » par le corps afin de nous reconnecter avec notre énergie vitale.

Contrairement au Karaté sportif en Tôde, on utilise les techniques respiratoires et les principes énergétiques, que l’on peut retrouver dans certaines formes de pratique (katas), reposant sur des préceptes issus tout droit du Qi Gong, et ceci afin de privilégier l’harmonie intérieure.
Sa pratique insiste énormément sur la fluidité, la spontanéité et la souplesse.
L’aspect self- défense autorise toutes les techniques et parties du corps (avec contrôle) et s’effectue contre un ou plusieurs adversaires avec ou sans armes (bâton, canne, couteau…).

Fruit des 40 années de pratiques et des différents enseignements qu’a reçu Vincent DAY, tout au long des 40 ans de son parcours de pratiquant et d’enseignant. Constatant que chaque discipline a des aspects positifs, mais aussi des aspects négatives (agressivité, traumatisme…), c’est donc dans un esprit d’éducation, de préservation de la santé, de développement harmonieux de l’individu, que naturellement Vincent DAY a élaboré une approche pour tout public.

Sa méthode d’enseignement porte plus sur des principes de travail (respirations, structure corporelle, conscience et relaxation dans le mouvement, adaptation à différentes situations.), que sur la répétition de technique. Plutôt que la recherche d’automatisme (piège possible en combat réel), on développe surtout la spontanéité du corps et de l’esprit. Ce qui dans le temps n’occasionnera pas de blocages physiques et mentaux.

Harmoniser le corps :
– Des mouvements fluides, relâchés et continus (80% des exercices se font avec lenteur, 10% en force et 10 % en explosivité). La peur produit la rigidité, la confiance engendre la fluidité.
– Utilisation de la biomécanique corporelle dans les mouvements en situation de combat.

Harmoniser la respiration :
La respiration est la pierre angulaire du Karaté d’Okinawa. C’est la clef de voûte de l’entraînement, dont dépend tous les autres principes.

Harmoniser le mental :
Une coordination correcte entre le mouvement et la respiration, permettra de se détendre profondément et d’éclaircir l’esprit. A ce stade, les conditions seront réunies pour réguler le mental émotionnel.

Harmoniser l’énergie :
– Grâce aux principes énergétiques, que l’on peut retrouver dans certaines formes (katas), reposant sur des préceptes issus tout droit du Qi Gong, et qui privilégient l’harmonie intérieure.
– Le mouvement ondulatoire vertical (colonne vertébrale) permet la propagation d’une onde de force (énergie). Ce mouvement utilisé dans le Qi gong martial ressemble à un mouvement en « vague ». L’application des mouvements à deux basée sur la structure bio mécanique.
– Le mouvement en spiral (Le mouvement de la vie)
C’est le mouvement universel présent dans l’infiniment grand et l’infiniment petit (macrocosme et microcosme).
En pratiquant les mouvements spiralés, nous vivons l’union de l’intérieur et de l’extérieur, du haut et du bas, dans une pulsation croisement-déploiement, contraction-expansion.
– Le principe de non-résistance et d’économie d’énergie (obtenir le résultat maximum en dépensant le moins d’énergie possible).

Harmoniser l’esprit : 
Dans la pratique du Karate d’origine, Le travail de l’Eveil et le but du cheminement, du Travail, en ce sens il devient une voie de la sérénité, de l’harmonie. Le Karaté-Do s’appuie également sur l’éthique général des arts martiaux traditionnels, « le code du Bushido » (la voie des techniques du guerrier) et n’hésite pas à le mettre en avant dans la pratique .Le karaté-Do est plus un art de vivre qu’un simple sport, et tend vers la maîtrise du corps tout autant que celle de l’esprit. Ce « code du Bushido » est imprégné des influences bouddhiques et taoïstes. 

Les grandes lignes en étaient les suivantes :

L’honneur : C’est une qualité essentielle. Nul ne peut se prétendre Budoka (Guerrier au sens noble du terme) s’il n’a pas une conduite honorable. Du sens de l’honneur découlent toutes les autres vertus. Il exige le respect du code moral et la poursuite d’un idéal, de manière à toujours avoir un comportement digne et respectable. Il conditionne notre attitude et manière d’être vis-à-vis des autres.

La fidélité : Il n’y a pas d’honneur sans fidélité et loyauté à l’égard de certains idéaux et de ceux qui les partagent. La fidélité symbolise la nécessité incontournable de tenir ses promesses et remplir ses engagements.

La sincérité : La fidélité nécessite la sincérité dans les paroles et dans les actes. Le mensonge et l’équivoque engendrent la suspicion qui est la source de toutes les désunions. Dans les arts martiaux, le salut est l’expression de cette sincérité, c’est le signe de celui qui ne déguise ni ses sentiments, ni ses pensées, de celui qui se sait authentique.

Le courage : La force d’âme qui fait braver le danger et la souffrance s’appelle le courage. Ce courage qui nous pousse à faire respecter, en toutes circonstances, ce qui nous paraît juste, et qui nous permet, malgré nos peurs et nos craintes, d’affronter toutes les épreuves. La bravoure, l’ardeur et surtout la volonté sont les supports de ce courage.

La bonté et la bienveillance : La bonté et la bienveillance sont les marques de ce courage qui dénotent une haute humanité. Elles nous poussent à l’entraide, à être attentif à notre prochain et à notre environnement, à être respectueux de la vie.

La modestie et l’humilité : La bonté et la bienveillance ne peuvent s’exprimer sincèrement sans modération dans l’appréciation de soi–même. Savoir être humble, exempt d’orgueil et de vanité, sans faux-semblant est le seul garant de la modestie.

La droiture : C’est suivre la ligne du devoir et ne jamais s’en écarter. Loyauté, honnêteté et sincérité sont les piliers de cette droiture. Elle nous permet de prendre sans aucune faiblesse une décision juste et raisonnable.

Le respect : La droiture engendre le respect à l’égard des autres et de la part des autres. La politesse est l’expression de ce respect dû à autrui quelles que soient ses qualités, ses faiblesses ou sa position sociale. Savoir traiter les personnes et les choses avec déférence et respecter le sacré est le premier devoir d’un Budoka car cela permet d’éviter de nombreuses querelles et conflits.

Le contrôle de soi : Une autre qualité qualité essentielle. Il représente la possibilité de maîtriser nos sentiments, nos pulsions et de contrôler notre instinct. C’est l’un des principaux objectifs de la pratique , car il conditionne toute notre efficacité. Le code d’honneur et de la morale traditionnel enseigné dans le Karaté-Do est fondé sur l’acquisition de cette maîtrise.

infos Pratiques

Samedi de 12h15 à 13h30

Buxerolles : Complexe omnisport Colette Besson ( dans le Dojo) – 32 av de la Liberté

Attention : Les inscriptions selon places disponibles.

Se renseigner au préalable au 07 69 42 61 40

Le karaté d'okinawa de l'académie du tao en vidéo

Kata Seienchin - Académie du Tao

Kata Sanchin - Académie du Tao

Kata Saïfa - Académie du Tao